A la mort de sa mère, Claire comprend qu'elle a été adoptée. Elle doit désormais vivre avec cette terrible révélation.
Un thème bien connu chez Jung, dans un récit sensible, profond et très beau visuellement.
À travers le récit de cette famille qui se désunit à la mort de la mère, c'est toute une réflexion sur la quête de l'identité qui est amorcée. L'histoire est superbement découpée pour mieux augmenter l'intensité de l'émotion et rappeler l'éclatement que peut ressentir un enfant adopté.
Serait-ce une sorte de revanche sur la vie pour Jung, qui a perdu sa sœur, adoptée elle aussi, et morte tragiquement ? Car au-delà de la souffrance d'un parcours douloureux, cette nouvelle œuvre est aussi un superbe hymne à la vie.
"Babybox" de Jung. Soleil, 2018.